Une torréfaction locale de café dans une Coopérative au Sud-Kivu
Une torréfaction locale de café dans une Coopérative au Sud-Kivu
L’ONG Fairtrade Lëtzebuerg a comme objectif global de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs, productrices, travailleurs et travailleuses d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et Caraïbes.
Le label Fairtrade, garanti par des contrôles réguliers chez les acteurs de la chaine équitable depuis la production jusqu’au conditionnement, a pour but de veiller au respect des normes économiques, sociales et environnementales mises en place par les cahiers des charges Fairtrade. Tantôt annoncés, tantôt inopinés, ils ont lieu à intervalles réguliers suivant des procédures uniformes.
Ces contrôles sont exercés par l’organisme indépendant de certification FLOCERT GmbH, accrédité ISO/CEI 17065, lui-même contrôlé une fois par an par l’organisme d’accréditation allemand DakkS (Deutsche Akkreditierungsstelle).
La coopérative SOPACDI (SOlidarité pour la Promotion des Actions Café et du Développement Intégral), le partenaire local certifié au label, créée en 2003 dans les collines entourant Minova (Sud-Kivu) regroupe des petits producteurs de café provenant de différents groupes ethniques du Kivu.
Elle investit dans la réhabilitation des terres avec notamment la reforestation mais également dans l’infrastructure de la coopérative pour professionnaliser la production. Ses activités ont notamment permis d’améliorer fortement la condition des femmes généralement exclues de tous les processus décisionnels et économiques.
Elle compte 13.246 membres dont environ 4.200 femmes.
Actuellement, les personnes vivant dans cette région du Congo ne peuvent pas consommer leur propre production de café car il n’existe pas d’unité de torréfaction locale. Le café du Kivu, d’une qualité exceptionnelle n’est donc ni connu ni consommé par la population locale ni par ses propres producteurs et productrices.
Le café consommé localement est cher, il provient de pays souvent lointains. À ce titre, ce projet, à petite échelle il est vrai, pourra cependant être considéré comme « Projet Pilote » en démontrant son développement possible à d’autres coopératives tout en assurant un prix plus accessible aux populations locales.
L’association soumet une demande de financement pour soutenir la coopérative SOPACDI à la mise en place des outils de torréfaction et mouture du café en vue de créer de la valeur ajoutée à la matière première, en créant de l’emploi – plus particulièrement pour les femmes – et générer des revenus supplémentaires au profit de la coopérative et de ses membres.
Le café sera également conditionné sur place et distribué en circuits courts sur les marchés locaux, dans les restaurants, hôtels et autres consommateurs professionnels.
Un programme de formation est prévu (réglage et maintenance), tests et surveillance de qualité inclus.
Le coût global du projet est de € 45.000.
L’association et la coopérative font ensemble un apport de € 10.000.
Ce projet n’est pas subventionné par l’État luxembourgeois.
L’association sollicite le solde à financer : € 35.000