Solidarité intergénérationnelle: Vieillir en douceur à Saint-Gilles et Watermael-Boitsfort

L’association Bras Dessus Bras Dessous (BdBd) asbl est, depuis 2016, aux côtés de personnes âgées, majoritairement les plus démunies, qui souffrent de solitude et d’isolement.
L’initiative, lancée sur la commune de Forest (Bruxelles), s’est rapidement étendue à d’autres communes de la Région bruxelloise (Uccle en 2018 et Anderlecht en 2020) ainsi qu’en Région Wallonne (antennes à Nivelles, Ottignies, Louvain-la-Neuve, Rixensart et Walhain).

L’association, après 8 ans d’expérience, présente son projet d’étendre son champ d’action à 2 communes complémentaires de la Région (Saint-Gilles et Watermael-Boitsfort) où les séniors représentent respectivement 14 et 27% de la population résidente, globalement 14.000 personnes.

L’isolement et la précarité sont cachés, sa première mission est de les atteindre, de les référencer aux services spécialisés, et de les intégrer ensuite au sein d’un réseau structuré et guidé de bénévoles (voisins immédiats, jeunes des écoles du quartier, de mouvements de jeunesse, etc..) pour leur rendre des visites régulières, les faire participer à diverses activités extérieures, informer l’association d’autres besoins de la personne, etc..
Ces prestations sont gratuites pour les bénéficiaires.

Avec l’avancée en âge et l’augmentation de la précarité, l’exclusion sociale des aînés, particulièrement les femmes, est une des grandes problématiques à laquelle notre modèle de société sera, et de plus en plus, confronté dans les prochaines années. On constate aussi que peu d’entre elles peuvent compter sur un membre de la famille proche au quotidien.

Il existe des Maisons de Repos subsidiées, certaines avec et d’autres sans soins médicaux, mais le nombre de lits disponibles est loin de couvrir les besoins, par manque d’infrastructures mais aussi de personnel.
La politique des pouvoirs publics est de maintenir le plus longtemps possible la population vieillissante à domicile.
Des aides ont été mises en place pour les tâches ménagères, les soins, les repas, mais tous ces métiers sont rémunérés à la prestation. Le système est sous pression, tout est minuté, et il n’est pas tenu compte des besoins de la personne seule qui doit aussi être écoutée, choyée, conseillée, divertie.
Ce sont là les missions que l’association s’est assignées.

Le financement des activités existantes en Région Bruxelloise a été assuré pour 2/3 par des subsides publics et 1/3, par des dons privés.
Début 2024, ce sont près de 400 aînés qui sont accompagnés par 350 voisins faisant partie du réseau d’entraide édifié par l’association.

Les résultats obtenus (voir en annexes Évaluation Impact) sont pertinents au point qu’IRISCARE, l’organisme reconnu d’Intérêt Public par la Région bicommunautaire bruxelloise pour le bien-être et la protection sociale, qui finance déjà l’asbl depuis 2022, travaille aujourd’hui avec elle sur un projet d’agrément à horizon 2027 afin que ce type d’activité obtienne un financement structurel récurrent.

Le projet des 2 nouvelles antennes est financé à ce jour par des subventions publiques et des dons privés à hauteur de 56% (voir budget et plan de financement par commune en annexes du projet).

Il faut encore couvrir 44% (€ 167.500) du budget des 3 prochaines années.
L’association sollicite une intervention qui lui permettra d’assurer le bon déroulement du projet.