Résilience et développement économique de populations rurales et de personnes déplacées internes de 6 communes en zones sécurisées.
Humundi (anciennement SOS Faim) est une ONG belge de solidarité internationale qui lutte depuis 1964 contre la faim, la pauvreté et les inégalités, en Afrique, en Amérique latine et en Europe.
Elle collabore avec un réseau mondial de 70 organisations partenaires pour soutenir les paysans et paysannes dans leur quête d’autonomie alimentaire et économique en accélérant la transition agroécologique.
L’association met en place des projets de développement autour de 5 axes :
1. Promouvoir l’agroécologie : pour nourrir durablement et sainement le monde.
2. Faciliter le financement rural : un moyen efficace pour lutter contre la pauvreté.
3. Soutenir une commercialisation équitable : un élément décisif pour améliorer la vie des paysannes et paysans.
4. Promouvoir des politiques agricoles et alimentaires plus durables : une clé fondamentale pour l’émergence d’un monde plus juste.
5. Encourager l’engagement citoyen : pour mobiliser et sensibiliser afin de favoriser l’émergence d’actrices et d’acteurs de changement.
Le projet présenté est mis en œuvre avec son partenaire local, l’ONG burkinabé Action pour la Promotion des Initiatives Locales (APIL) dans les communes de Zitenga, Boussouma, Kaya, Loumbila, Korsimoro et Pissila dans les régions Centre-Nord et le Plateau Central du Burkina Faso.
Cette zone est caractérisée par une économie essentiellement agricole et peu performante ainsi par la dégradation des ressources naturelles.
Depuis 2016, elle est également le lieu d’arrivée massive de personnes déplacées internes (PDI) fuyant les attaques terroristes de divers groupes jihadistes dans le nord du pays.
Les 6 communes d’intervention ne sont pas la cible des groupes ou des mouvements terroristes. Le partenaire local APIL intervient depuis de nombreuses années dans ces régions et le personnel local de l’association, formé à la gestion des risques sécuritaires, y effectue régulièrement des missions de terrain.
Leur potentiel productif sera valorisé par la restauration de terres agricoles dégradées (600 ha) selon les techniques CES (conservation des eaux et des sols) et DRS (défense et restauration des sols).
Des infrastructures d’exploitation des ressources en eau (1 BCER – bassin de collecte des eaux de ruissèlement et 1 forage) seront mises en place et des périmètres seront équipés pour leur irrigation.
Environ 5.000 producteurs et productrices maraichers (pour moitié autochtones et PDI, dont 65% de femmes) seront formés et accompagnés aux techniques agroécologiques, tandis que des outils agricoles de base et des intrants seront distribués ainsi que des petits ruminants reproducteurs (300 têtes) pour favoriser l’intégration agriculture-élevage.
Afin de faciliter l’écoulement des productions et promouvoir la création de valeur ajoutée, le projet prévoit le renforcement de 2 coopératives de transformation (tomates et céréales) par la fourniture d’équipements (séchoir solaire, moulin à grain, électrification) et en soutenant l’accès au marché des produits agricoles.
Le coût du projet est de € 243.409, cofinancé par la DGD (Coopération Belge au Développement) à hauteur de 80% (€ 193.711).
L’association sollicite une intervention de € 49.698.