Rénovation de la salle de vie des personnes hébergées d’une Maison d’accueil 24h/24

L’asbl Le Tremplin reprend en 2000 l’activité de l’asbl Passage Six qui se consacrait, dès 1983, à l’accueil de jour et de nuit d’hommes adultes très défavorisés, sans limite d’âge, majoritairement issus de la Province de Luxembourg.
L’association a une capacité d’accueil de 19 places mais n’est reconnue et subsidiée par la Région Wallonne pour ses frais de fonctionnement (charges salariales du personnel), selon un barème établi, que pour 16 occupants seulement.

Les bénéficiaires vivent en communauté et interviennent très modestement (montant plafonné au 2/3 de leurs revenus, si tant est qu’ils ont aient) aux frais de séjour.
L’année 2021 a généré une perte très importante à cause de la pandémie. Les problèmes de trésorerie se solutionnent par avances sur subventions…

Les bâtiments, propriété de la Ville d’Arlon et mis à disposition pour € 1 symbolique, sont fort anciens, les frais d’entretien, les réparation et les aménagements, à charge du locataire, sont faits selon les moyens disponibles.

L’association dépose un projet en vue de rénover la salle commune de 132 m2 et le couloir adjacent. Cet espace sert de salle à manger, de salon et de pièce à vivre aux occupants et au personnel.
Le revêtement actuel, fissuré, ne permet plus son nettoyage correct, les déchirures rendent les déplacements dangereux.
Les travaux, après enlèvement du revêtement existant par le personnel en collaboration avec les bénéficiaires, consistent à poncer et réparer la dalle de béton et à la préparer pour la recouvrir d’un nouveau « balatum » avec remontée de 10 cm sur les murs, une application de 2 couches de finition polyuréthane mate est prévue.

En vue d’apporter plus de convivialité dans la pièce, une fresque murale, réalisée par un artiste local, ornera l’un des murs.

Le coût total, TVA inclue, s’élève à € 20.112 (travaux € 18.912 – fresque € 1.200).
Les devis sont joints à la demande.

L’association n’a pas de disponibilités pour financer ce projet. Ses collectes de fonds sont extrêmement maigres, le public a peu de compassion pour ce secteur.
Il est à constater que de plus en plus de jeunes en rupture familiale, certains encore scolarisés, et de personnes de plus de 60 ans, ont recours aux services de l’association.