Promotion des pratiques agricoles durables au niveau communautaire
SOS Faim Luxembourg est une ONG D qui lutte depuis 1993 contre la faim et la pauvreté dans six pays d’Afrique au travers d’associations locales reconnues.
Le projet présenté fait partie d’un accord cadre de coopération conclu avec le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg (M.A.E.E.) pour la période 2019-2023.
Il se déroule en Éthiopie, deuxième pays d’Afrique en termes de population dont la grande majorité vit de l’agriculture.
L’insécurité alimentaire reste un défi majeur pour le pays, la majorité des producteurs dépend des cultures de maïs, de blé, de pommes de terre, d’orge, de teff et de café, destinées essentiellement à l’exportation.
Non seulement elles ne nourrissent pas la population locale mais elles sont en outre gourmandes en engrais chimiques, ce qui réduit la fertilité des sols, dégrade l’environnement et fragilise la santé des cultivateurs ainsi que des consommateurs.
Depuis 25 ans, SOS Faim soutient l’agriculture familiale en Éthiopie : l’objectif général du projet est de contribuer aux efforts déployés pour améliorer les conditions de vie des petits exploitants agricoles par la promotion de pratiques agricoles durables.
À travers ce projet, l’association soutient Facilitator for Change (FC), son partenaire local depuis 2003, une ONG éthiopienne créée en 1998, qui se concentre sur trois volets thématiques : le renforcement des capacités et autonomisation des femmes à travers l’établissement de groupes féminins d’entraide (self-help groups), le développement, l’éducation et la formation professionnelle de groupes d’enfants défavorisés, et le renforcement de la sécurité alimentaire et la promotion de l’approche des chaînes de valeur.
Le projet présenté est axé sur cette dernière thématique.
Outre le siège social basé à Addis-Abeba, FC dispose de 8 bureaux de coordination régionaux qui mettent en œuvre une multitude de projets dans 18 districts différents appartenant à deux régions administratives du pays (Oromia et Amhara). Le projet sera mis en œuvre dans la zone de Jimma en région Oromia et dans la zone de Bure Zuriya en région Amhara.
Le contexte actuel nécessite de mettre en place des processus plus résilients tenant compte des défis sécuritaires, de la hausse de l’inflation et du changement climatique selon un programme très détaillé de gestion intégrée de l’acidité des sols, de la nécessaire conservation des terres agricoles et des pâturages, de l’amélioration des pratiques de gestion des engrais et nutriments et de la promotion de pratiques agricoles modernes et durables.
Le coût de cette partie du projet global est de € 145.000 pour l’année 2023 assuré pour € 126.500 par le M.A.E.
L’association sollicite un soutien de € 18.500.