L’éducation, pilier pour l’avenir des 150 enfants du centre Akany Avoko
Depuis plus de 15 ans, PADEM vise à améliorer la qualité de vie de populations vulnérables, en particulier des enfants, dans les pays en voie de développement, à travers des actions pérennes basées sur le partenariat avec des acteurs de la société civile locale et la recherche constante de l’accomplissement des droits fondamentaux des bénéficiaires, dans le plus strict respect de leur culture.
A ce jour, elle a achevé plus de 200 projets, souvent étalés sur plusieurs années, en Inde, au Sri-Lanka, dans divers pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Europe. Au Luxembourg, elle propose en outre l’accompagnement de personnes bipolaires, et aux enseignants des ateliers sur divers thèmes humanitaires.
Ses fonds proviennent principalement du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE) du Luxembourg au travers d’accords-cadres et de dons de diverses fondations, communes, collectivités, entreprises et particuliers ainsi que de la vente de produits équitables.
Les dons sont redistribués à hauteur de 91% vers le terrain, 9% étant destinés aux frais de fonctionnement de l’association.
Le partenaire local est l’association reconnue Akany Avoko qui accueille 150 enfants victimes d’abandon, d’abus sexuels, de maltraitance physique et/ou psychique, dont certains sont handicapés.
Les enfants y sont placés sur décision de Justice.
Toutefois, aucune aide financière n’est accordée par le Gouvernement malgache à cette organisation pourtant agréée.
Dans le centre d’accueil, les enfants reçoivent le gîte, le couvert, l’éducation, une formation professionnelle et une aide pour les activités génératrices de revenus qui seront mises sur pied.
Environ 122 enfants et jeunes sont actuellement scolarisés ou en formation professionnelle grâce à un système de parrainage mis en place depuis plus de 10 ans au travers de 3 partenaires étrangers, permettant d’assurer les frais de nourriture, d’hygiène, de scolarité et de santé.
La majorité des enfants sont internes, d’autres sont en stage dans des entreprises partenaires (au total 150 jeunes), toujours sous le suivi de l’association. Ce processus d’insertion débouche généralement sur une embauche, qui a valeur d’exemple pour d’autres entreprises en recherche de personnel formé.
La durabilité des activités du centre est aussi partiellement assurée par plusieurs activités génératrices de revenus : production de combustible végétal, fabrication de poufs et de serviettes hygiéniques (vendues à UNICEF), création et vente de bijoux.
Le centre dispose en outre d’un appartement de 3 chambres communes d’hôtes (hébergement de 15 personnes) et d’une salle à manger (25 couverts).
Plusieurs investissements ont été faits pour développer l’autonomie du centre : la récupération des eaux de pluie, la production d’électricité par éoliennes (1/3 de la consommation), un système de chauffe-eau pour les douches et de four solaire, la production de biogaz et l’élevage d’animaux pour l’alimentation des pensionnaires.
Ce projet vise à consolider les activités du Centre durant une année et à lui permettre d’accéder à une plus grande autonomie par la force de l’exemple.
Le budget du projet présenté, qui n’est pas co-financé par le MAEE, est de € 25.000.
Il est partiellement couvert par un don de € 4.000.
PADEM sollicite une allocation de € 21.000.
Une allocation de EUR 21.000 est attribuée à ce projet.