Lieu
Sénégal

Date de début et de fin
juin 2024 - décembre 2026

Association
PROGRAMMES D'AIDE ET DE DÉVELOPPEMENT DESTINÉS AUX ENFANTS DU MONDE

Montant
29 800 EUR
Projet n° 407

Épanouissement de 200 jeunes filles par l’éducation et leur protection dans la région de Mbour.


Association
PROGRAMMES D'AIDE ET DE DÉVELOPPEMENT DESTINÉS AUX ENFANTS DU MONDE
https://www.padem.org

Description

L’a.s.b.l. ONG D Programmes d’Aide et de Développement Destinés aux Enfants du Monde – PADEM, poursuit ses programmes de protection, de défense et d’éducation des jeunes filles et jeunes femmes vulnérables dans le région de Mbour (Sénégal).

Le projet est soutenu par le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg.

Dans le département de Mbour, où 6 femmes sont alphabétisées pour 10 hommes, le taux de création d’emploi a baissé́ de 25,3% depuis 2019, les femmes sont davantage touchées par cette situation avec une baisse d’accès à l’emploi de 71%.

La précarité des ménages étant évidente, 49% des moins de 18 ans sont issus de familles qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, la scolarité́ est reléguée au second plan.
Les jeunes ne terminent pas leur scolarité pour remédier à la pauvreté des parents, à quoi s’ajoutent les grossesses/mariages précoces ou forcés et la mise au travail des enfants.

Mbour est l’une des plus grandes stations balnéaires du Sénégal et un important un carrefour routier.
Le tourisme sexuel, omniprésent, amène les jeunes filles vulnérables à se prostituer et il est courant de voir des filles mineures déscolarisées devenir vendeuse à la sauvette, petite-bonne à tout faire pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille.

C’est dans ce contexte que PADEM et son partenaire local Jeunesse et Développement (JED), s’appuyant sur un dispositif communautaire de suivi et de veille de la protection de l’enfance, sont intervenus dans un précédent projet afin de réduire la précarité des jeunes filles en situation de vulnérabilité́ en réhabilitant leurs droits à la santé, la justice, l’éducation et à la formation professionnelle.

JED a démontré, au niveau national, son expérience et son expertise dans la promotion et la protection des enfants en situation de grande vulnérabilité et est reconnu par l’ensemble des acteurs communautaires (voir annexe « Proposition de projet narrative »).

Cependant, ce projet n’a pas eu l’occasion de développer comme il se devait le volet insertion.
L’objectif du présent projet, d’une durée de 3 ans (2024-2026), est d’accompagner 200 jeunes filles et jeunes femmes identifiées (âgées de 10 – 24 ans) à travers un programme socioéducatif holistique et une série de services adaptés à leur situation.
Leur suivi psychologique, médical (avec référencement auprès de structures de santé en cas de grossesse précoce, viol ou abus sexuel), juridique et judiciaire, et la médiation familiale seront assurés en vue de leur protection durant le projet dans un nouveau Centre d’accueil et d’incubation fonctionnel.

Environ 40% d’entre elles seront insérées dans le système socioéducatif et professionnel formel.
D’autres seront formées dans le Centre, de manière pratique, à des activités artisanales (couture, teinture, savonnerie, production et transformation de produits alimentaires, maraichage) jusqu’à leur possible autonomisation à créer leur propre activité génératrice de revenus (AGR), aidées en cela par des kits de démarrage et leur renforcement en matière de leadership, d’entreprenariat et de gestion de trésorerie.

Le but est qu’elles retrouvent leur dignité et ne se mettent plus en danger à cause de la précarité.
L’équipe du projet suivra de près l’évolution des AGR afin qu’il n’y ait pas de détournement d’objectif et d’assurer leur réussite.

Le Centre deviendra, grâce à la production durant les périodes d’apprentissage, financièrement autonome et durable en fin de projet.

D’autres actions sont prévues à grande échelle auprès des relais communautaires, des éducateurs, des familles et des comités de veille afin de concrétiser les enjeux de la protection de l’enfance.

Le coût global du projet est fixé à € 298.631.
Il est cofinancé par le MAEE pour 80% (€ 238.904).

Le partenaire local doit prendre en charge 10% (€ 29.863), mais PADEM estime sa capacité à la moitié de cette somme.
De sorte qu’il reste une somme de € 44.795 à trouver pour couvrir l’ensemble du projet.

L’association sollicite une aide financière significative de la Fondation NIF dans ce montant.


Evolution du projet
Le projet est en cours depuis juin 2024 et il devrait se terminer en décembre 2026.