Développement Communautaire au Vietnam et au Cambodge
Cette association, constituée en 2003, a pour but le développement global des populations les plus démunies de l’Asie du Sud-Est, principalement du Vietnam et du Cambodge.
Ses projets sont réalisés en étroite collaboration avec les autorités locales compétentes au travers d’ONG mises sur pied par l’association belge.
A ce jour, ces ONG exercent leurs activités pour 80% au Vietnam (500 villages – 170 collaborateurs locaux) et 20% au Cambodge (60 villages et 24 collaborateurs). Plus de 550.000 personnes en bénéficient et plus de 8.000 ménages vivant sous le seuil de €100 de revenus par an par personne sont suivis individuellement.
L’expérience montre qu’un investissement de €120 par ménage leur permet de sortir de l’extrême pauvreté après trois à cinq ans.
Chaque projet est financé pour plus de 50% par les populations locales, l’approche est globale, intégrée et participative.
Les actions des associations concernent les domaines traditionnels de l’agriculture et de l’élevage, la mise en place de petites infrastructures (chemins et petits ponts afin de désenclaver les villages). l’éducation et la santé. Elles s’occupent également de juguler la fluctuation des revenus des paysans par l’emploi dans des entreprises artisanales, sociales et locales selon un plan maîtrisé : design, formation, production, contrôle de qualité et vente aux travers de propres magasins, avec retour de tous les revenus aux populations.
Le présent projet est d’étendre l’action de ces ONG à 10 communes supplémentaires ,dont les besoins ont été examinés avec les autorités locales et la population – qui a des revenus avoisinant € 0,50 par jour par personne. Il concerne 4.000 ménages au Vietnam et 1.000 au Cambodge pour une population totale de 20.000 personnes.
Le budget total des trois années est de € 2.181.181 sur lequel une contribution de € 430.989 est demandée selon un détail par activité et par type de dépense.
Le reste du financement sera couvert par une liste de bailleurs de fonds dont le détail est fourni. Les populations et les autorités locales participent également au financement du projet.
Une allocation de € 300.000 est accordée, elle est libérable à raison de € 100.000 par an, répartis sur les deux pays concernés, à la proportionnelle des montants sollicités.