Construction d’un Centre pour autistes adultes

En Belgique, il manque cruellement de places d’accueil pour les enfants et adultes handicapés de grande dépendance, particulièrement en Région Bruxelloise où le dernier centre mixte (privé/public) a vu le jour en 1999.
Les personnes autistes ont un handicap, spécifique qui nécessite un lieu d’accueil et d’encadrement pédagogique adapté. L’expérience montre que leur handicap s’accroît lorsqu’ils fréquentent des centres non spécialisés, précipitant leur exclusion de ceux-ci. Dans ces situations, ils sont dirigés vers des centres psychiatriques qui, inadaptés, provoquent des conséquences irréversibles.
Les personnes autistes sont ainsi généralement gardés le plus longtemps possible en milieu familial. Or, les parents se trouve face à un problème qui devient de plus en plus conséquent sur le plan pratique, médical et bien souvent financier  – puisqu’ils ne sont pas en mesure d’assurer leur carrière respective. De plus, ils sont confrontés à un problème moral puisqu’ils ne sont pas éternels.
Ce projet consiste à construire deux centres distincts, l’un de jour, l’autre d’hébergement de nuit, destinés uniquement à de jeunes autistes adultes (au nombre de 15). Les bâtiments doivent répondre à des normes très strictes de sécurité et d’espace afin de pouvoir être partiellement subsidiés et sous condition que des engagements privés financent le solde.
Le projet a vu le jour il y a plus de sept ans et, face à la difficulté du parcours, l’association est créée. Elle a rassemblé des promesses de fonds publics et privés pour près de 90%, en ce compris les engagements personnels de certains parents concernés. Elle a obtenu la jouissance de terrains (mis à disposition par la commune de Jette – Bruxelles Capitale) par emphytéose. Les pouvoirs publics se sont engagés à couvrir les frais de fonctionnement. Cependant certains frais resteront à charge de l’association qui poursuit ses activités afin de pouvoir y faire face. Le budget précis de la construction a été établi par l’architecte responsable sur base de plans détaillés négociés avec les autorités. La COCOF intervient à raison de 58% des investissements immobiliers (budget 2009).
L’allocation accordée de € 150.000 couvre pratiquement le solde à financer.