Construction d’un Centre de répit pour enfants et adultes polyhandicapés (16 places dont 10 supplémentaires).

L’asbl « Souffle un peu », est née du constat du besoin criant de répit et de relais pour les parents d’enfants polyhandicapés.
De fin 2005 à janvier 2009, l’asbl fonctionne uniquement grâce à des volontaires.
En janvier 2014, l’asbl est agréée et subventionnée par l’AVIQ en tant que Service Répit Polyhandicap.
Le projet a débuté en louant des gites ruraux le weekend, il a ensuite été basé à Dinant dans un bâtiment mis à disposition par le Centre Public d’Action Sociale (CPAS).

Depuis janvier 2018, le service répit est installé à Yvoir, dans une maison dont l’asbl est propriétaire : 3 chambres et de plus 2021, dont la rénovation et les aménagements extérieurs ont été cofinancés par la Fondation NIF.
L’offre de services répit étant fortement limitée dans la région, les demandes de prise en charge sont nombreuses et souvent fort éloignées du lieu d’accueil, tant le manque de places est évident .
Il s’agit de personnes présentant un handicap mental léger à modéré, avec pour certaines, un handicap physique associé. Elles vivent 24h/24h en famille, fort isolées, sans occupation ni attache à une structure de soutien.
Les parents expriment leur épuisement, les problèmes de garde, leur propre isolement et leur désolation face à l’inactivité de leur enfant.

Face à ce constat, l’association a répondu à l’appel à projet de l’AVIQ « Initiatives spécifiques », afin d’accueillir une part de cette population et de lui proposer, au travers d’activités dites « citoyennes », de s’épanouir au sein de la société, d’être actrice et reconnue au sein de leur environnement.

La section « Second Souffle » a ouvert ses portes à Baronville (village proche de Beauraing) en 2015.
L’ambition était également d’augmenter la capacité d’accueil de jour mais aussi de jour et nuit, dans un lieu adapté et sécurisé, tant de personnes vivant en famille qu’à d’autres, des résidents en Centre Résidentiel sans activités dirigées.
L’association accueille actuellement 89 bénéficiaires, enfants et adultes de 2 à 65 ans.

C’est à cette époque que le projet « La Maison d’Amande » est né en vue d’ajouter 10 lits dans 2 unités de vie séparées, dans un bâtiment à rénover, aménager et meubler, de l’ancienne base militaire de Baronville dont l’occupation lui a été assurée par bail emphytéotique.

Le projet a été présenté à l’AViQ qui a accordé, en 2017, des subsides pour sa réalisation (voir plan de financement repris en annexes) moyennant certaines exigences complémentaires dont le budget s’est par la suite fortement alourdi à cause de l’inflation (plus de 20%) et l’interruption des travaux durant la pandémie qui a touché tous les secteurs mais principalement celui de la construction et des aménagements.

L’association a mis tout en œuvre pour atteindre l’équilibre budgétaire (coût total, honoraires et TVA comprise de € 1.771.678) : négociations avec l’AViQ, revue de certaines de leurs exigences, négociation avec les entreprises et les banques, prise en charge de certains travaux en interne, mise à disposition du projet de l’ensemble des fonds propres disponibles provenant d’actions auprès du secteur privé.

Il reste à ce jour une somme de € 75.000 à trouver, elle sera principalement consacrée aux aménagements et équipements intérieurs.