Autonomisation de femmes massaï et éducation de qualité des jeunes filles dans 2 villages du District de Longido.

Créée au Luxembourg en 2011, l’association Coopération Nord-Sud (CNS) est une ONG D spécialisée dans le domaine de l’éducation, principalement en Afrique subsaharienne.
Elle s’engage à rendre ses projets durables et à renforcer la capacité de ses partenaires locaux dans des activités qui les dégageront d’une dépendance financière externe. L’association mène également des actions d’aide aux réfugiés au Luxembourg.
Elle bénéficie du soutien de certaines villes et communes ainsi que de dons privés grâce à l’organisation d’évènements et depuis 2015, pour certains de ses projets de développement (10 à ce jour), de subsides du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg (M.A.E.E.).

Le projet présenté a débuté en 2022 dans le district de Longido en Tanzanie au modèle de celui qu’elle mène actuellement en Uganda. Il a été approuvé par le M.A.E.E.
Le partenaire local Legal Services Facility, ONG reconnue, est actif dans tout le pays et, après plus de 10 ans d’expérience, possède les capacités et l’expertise de ce type de projet.
Il s’agit d’améliorer la résilience et de renforcer l’engagement communautaire des femmes et des filles massaï dans 2 villages (Kimokouwa et Eworendeka) du district de Longido, en soutenant leurs moyens de subsistance et en améliorant leurs compétences par des formations et une éducation de qualité.

Les masaï sont une tribu unique dont la culture ancestrale est encore préservée dans un mode de vie traditionnel.
Le paysage économique est défini de manière écrasante par l’élevage de bétail qui représente 85% de toute l’activité économique dont les principaux moyens de production sont détenus et contrôlés par les hommes.
Les femmes se voient attribuer un statut subordonné dans les processus de prise de décision, dans le contrôle des ressources (terre et bétail), les opportunités de subsistance et dans l’éducation.

Ce projet a pour but de renforcer les capacités économiques des femmes de ces villages en matière d’éducation financière, de compétences entrepreneuriales et de bonne gestion d’entreprise afin qu’elles puissent prendre en main leurs ressources.
Elles disposeront des licences appropriées pour mener des activités commerciales pour leur permettre, après formation, de démarrer une activité et d’identifier les marchés pour la vente de leurs produits.
La population des villages (y compris les chefs traditionnels) sera sensibilisée au rôle clé que les femmes peuvent jouer dans le développement socioéconomique de l’ensemble de leur communauté. Il s’agit également de faire en sorte que la dignité des femmes soit reconnue par les hommes.
Pour que les filles puissent avoir une éducation de qualité et devenir plus autonomes, dans les deux écoles secondaires publiques existantes, des dortoirs seront construits à leur intention et les infrastructures seront améliorées.
Des groupements d’élèves seront mis en place pour affronter les thèmes de la violence basée sur le genre et les pratiques préjudiciables aux filles (mariage précoce, mutilations génitales féminines et grossesses précoces).
Le projet concerne 209 femmes et 1.214 filles. Par les activités de sensibilisation, il touche aussi une population estimée à 2.500 habitants.

Le coût du projet est de € 252.302 cofinancé par le M.A.E.E. pour 80% (€ 201.842) sur la période de 2 ans (11/2022 à 10/2024).
La contribution locale s’élève à € 25.302.
L’association sollicite une aide de € 17.813.