Appui à l’équipement d’une salle de réanimation au Centre Hospitalier National d’Enfants Albert Royer à Dakar

La Chaine de l’Espoir Belgique (CDEB) créée en 1997 vise à améliorer la prise en charge des enfants les plus démunis atteints de pathologies nécessitant des soins spécifiques, et plus particulièrement des chirurgies, dans les pays en voie de développement.
Elle a obtenu son agrément ONG en 2004, accréditation actuellement valide jusqu’en 2027, lui donnant accès aux fonds publics de la Coopération (belge) au Développement et Aide Humanitaire.

Elle mène aussi des actions de plaidoyer pour la prise en compte des maladies et besoins médicaux de l’enfant dans les programmes gouvernementaux des pays partenaires et, en Belgique, elle organise des évènements pour la sensibilisation aux inégalités d’accès et de qualité des soins dans ces pays.
Elle rassemble de nombreux médecins bénévoles en Belgique et en Europe qui assurent missions et actes chirurgicaux dans des pays en développement, avec un priorité systématique portée aux transferts de compétences et au renforcement des capacités locales.

La population du Sénégal connait une croissance annuelle de 2,5%. Le pays manifeste dès lors des besoins grandissants en infrastructures sanitaires principalement destinées à la santé des mamans et de leurs enfants.

La CDEB a fait le choix d’appuyer, entre autres, le Centre Hospitalier National d’Enfants Albert Royer (CHNEAR), un hôpital public, pour ses qualités d’accessibilité et son rôle dans l’enseignement.
Parmi les différentes activités réalisées, elle a participé en 2022 à la rénovation du pavillon de chirurgie de cet hôpital, qui avait auparavant été déclaré insalubre par les autorités sanitaires du pays : plus aucun acte chirurgical ne pouvait être réalisé dans l’hôpital pédiatrique.
Grâce à cette rénovation soutenue par la CDEB, l’activité chirurgicale a repris dès le 15 janvier 2023 et plus de 1.100 enfants ont pu être opérés dans l’année.

La CDEB poursuit actuellement au sein de l’Hôpital ses actions dans le but d’améliorer la qualité des soins de santé pédiatriques et une prise en charge globale, mais aussi pour viabiliser les activités sur le plan technique, institutionnel et financier (meilleure autonomie des équipes locales) grâce aux subsides de DGD et sur ses fonds propres.

Dans le pavillon de chirurgie rénové, l’espace disponible n’a pas permis d’installer une salle de réanimation. Il en résulte, qu’à ce jour, seuls les enfants ne nécessitant pas de suivi en réanimation après une chirurgie peuvent être pris en charge.

Les enfants dont les soins post-chirurgicaux nécessitent un suivi médical important pour éviter les complications (mortalité, morbidité) doivent être transférés vers d’autres structures dont l’accès géographique est souvent un obstacle pour les familles.
De plus, la qualité des soins dans des structures non pédiatriques ou sans « unité pédiatrique » est généralement moins qualitative.

La direction de l’hôpital, consciente de l’importance de disposer d’une salle de réanimation au sein de l’établissement, prévoit d’aménager le bloc administratif situé dans le prolongement du bloc opératoire, offrant l’avantage de sa proximité immédiate en cas de complications pendant une intervention chirurgicale ou pour assurer une assistance immédiate en cas de complications postopératoires.

Cependant, les équipements spécialisés pour la salle de réanimation ne font pas partie du financement de la DGD, ne bénéficient pas d’une intervention de l’État et l’Hôpital ne dispose pas des fonds nécessaires pour en assurer l’achat.

L’association recherche à présent des fonds privés et elle demande à la Fondation NIF une aide significative pour l’achat des équipements destinés à la salle de réanimation des enfants qui sont, actuellement, transférés ou non opérés au vu du risque vital postopératoire.

Le budget (selon détail à voir en annexes du projet) est de € 72.705 hors frais administratifs et de gestion.