Appui à l’éducation dans la commune de Tiéfora
La Fondation Chrëschte mam Sahel – Chrétiens pour le Sahel (CPS) a été créée en 1984 et agréée ONG D en 1986 par le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg (M.A.E.E.).
Elle s’est assignée pour mission de promouvoir la dignité et faciliter le développement de la personne humaine, d’œuvrer pour la justice sociale et de lutter contre la pauvreté, avec pour objectif principal l’autopromotion des populations et la prise en charge de leur propre développement.
CPS bénéficie de subventions du M.A.E.E. dès 1985, et depuis 2001 à travers d’accords-cadres renouvelés, pour la mise en œuvre de projets de développement au Burkina Faso.
Le dernier accord-cadre a été signé début 2024, il couvre les années 2024 à 2028 et représente un budget global de € 8.636.750.
Le projet se réalise en 2024 dans le village de Labola Sankrala (commune de Tiéfora, province de Comoé dans la région des Cascades du Burkina Faso) dans l’école fondamentale du village qui compte 325 enfants auxquels se sont ajoutés 250 autres, déplacés internes suite à la situation sécuritaire dans les régions au nord et à l’est du pays.
Il consiste à construire 3 salles de classe complémentaires, équipées de chaises et de bureaux et électrifiées grâce à l’énergie solaire. Les manuels scolaires sont fournis.
Une action de sensibilisation est prévue pour la mise en place d’une cantine scolaire.
Le partenaire local de ce projet, l’Organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité (OCADES-Caritas) à Banfora, existe depuis 1998 et a été reconnue d’utilité publique en 2013. L’OCADES intervient dans les domaines de la production (agriculture, élevage, environnement) et de son soutien (énergie, hydraulique, commerce), dans le secteur social (formation continue, alphabétisation, santé) et enfin dans le renforcement des capacités d’intervention auprès des groupes vulnérables.
C’est une organisation de référence en matière de promotion sociale et de solidarité et elle dispose des ressources humaines qualifiées.
L’État burkinabé affecte et rémunère les enseignants supplémentaires.
Les investissements font partie d’un vaste programme qui couvre, à côte de l’éducation, également les secteurs de l’accès à l’eau et à son assainissement, dans la même région, dans une enveloppe budgétaire de € 1.820.000 sur 5 ans.
Le coût de cette partie du projet est de € 59.435.
Il est cofinancé à 80% par le M.A.E.E. et la contribution collectée dans les villages bénéficiaires est de 1,5%.
L’association sollicite une allocation de € 10.995.