Activités de réintégration complète d’enfants soldats libérés des forces armées et de groupes rebelles (Nord et Sud Kivu).
WAPA International – War-Affected People’s Association International – lutte contre l’utilisation d’enfants dans les conflits armés et œuvre pour leur réintégration au sein de communautés renforcées.
Au Sud, WAPA collabore avec des partenaires locaux dans des pays post-conflit ou en transition vers la paix et finance leurs programmes de réintégration.
Au Nord, WAPA mène des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer sur la problématique des enfants soldats afin de mettre fin à leur recrutement (prévention, démobilisation, réintégration).
De petite taille, elle ne compte pas moins de 93 projets réalises ou en cours à son actif.
WAPA International et son partenaire local congolais le BVES (Bureau pour le Volontariat au service de l’Enfance et de la Santé ) ont développé un programme holistique sur 5 ans (2022 à 2027) qui a pour objectif de réintégrer complètement environ 4.800 ex-enfants soldats (filles et garçons) sortis des forces et de groupes armés – rebelles au sein de leur famille et de leur communauté.
Le partenaire BVES est actif depuis 1992 dans la protection de l’enfance très vulnérable, la libération, la réintégration des enfants soldats et leur scolarisation.
Il est reconnu acteur majeur dans la région sur cette thématique.
Le programme débute par leur libération et prend fin avec leur retour en famille.
Ils, elles, car les filles sont également concernées, sont d’abord accueillis dans les centres de transit et d’orientation (CTO) du partenaire local où des soins médicaux et psychosociaux adaptés sont prodigués, et où des séances de rattrapage scolaire – voire d’alphabétisation si nécessaire – sont données.
Un accompagnement individuel est ensuite prévu dans l’élaboration d’un projet de vie pour leur avenir (école formelle, formation professionnelle, soutien au développement d’une activité génératrice de revenus) tout en les préparant à leur retour en famille et communauté, une étape délicate et parfois difficile, particulièrement pour les filles, utilisées comme esclaves sexuelles et qui doivent parfois faire face à des grossesses non désirées et des dommages gynécologiques et psychologiques.
Le but final est de leur trouver un emploi stable et suffisant pour se prendre en charge.
Le programme s’étend sur trois provinces : le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Sud du Maniema, en République démocratique du Congo.
Le financement du projet global est soutenu par la Direction Générale Coopération au développement belge à hauteur de 80%.
Son budget total s’élève à € 1.863.328 dont € 520.558 pour les 12 mois chevauchant les années 2023-2024.
L’association demande une aide pour cette période. Elle serait consacrée très précisément à la formation professionnelle (coûts opérationnels € 149.362 + gestion € 14.936 = € 164.298, selon détail fourni) de 70 enfants (m/f).
La somme sollicitée s’élève à € 46.633.