Lieu
Éthiopie

Date de début et de fin
juin 2024 - mai 2029

Association
SOS FAIM LUXEMBOURG ACTION POUR LE DÉVELOPPEMENT

Montant
32 500 EUR
Projet n° 411

Agroécologie et préservation de la forêt de SHEKA pour un avenir durable en Ethiopie


Association
SOS FAIM LUXEMBOURG ACTION POUR LE DÉVELOPPEMENT
https://www.sosfaim.lu

Description

SOS Faim Luxembourg est une ONG D qui lutte depuis 1993 contre la faim et la pauvreté dans six pays d’Afrique au travers d’associations locales reconnues.

Le projet présenté fait partie d’un accord-cadre de coopération conclu avec le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg (M.A.E.E.) pour la période 2024-2028.
Il se déroule en Éthiopie, deuxième pays d’Afrique en termes de population dont 80% vit de l’agriculture.

Depuis 25 ans, SOS Faim soutient l’agriculture familiale dans ce pays où l’insécurité alimentaire reste un défi majeur. La majorité des producteurs dépend des cultures de maïs, de blé, de pommes de terre, d’orge, de teff et de café, destinées essentiellement à l’exportation, des cultures gourmandes en engrais chimiques, ce qui réduit la fertilité des sols, dégrade l’environnement et fragilise la santé des cultivateurs ainsi que des consommateurs.

L’objectif général est de contribuer aux efforts déployés pour améliorer les conditions de vie des petits exploitants agricoles par la promotion de pratiques agricoles durables.
Le pays est de plus de plus touché par les effets du changement climatique, un défi supplémentaire.

Dans le cadre de ce projet, l’association qui travaille en étroite collaboration depuis 2021 avec Movement for Ecological Learning and Community Action (MELCA), une ONG reconnue en 2004 Organisation de Charité, est un acteur professionnel avec une expertise pointue et une bonne maîtrise des champs thématiques dans lesquels elle opère.

L’objectif global du projet est de contribuer à la conservation de la forêt de SHEKA tout en améliorant les conditions de vie des communautés habitant dans la région.
Sheka est une zone de la région des nations et des peuples du Sud où se trouve l’une des rares forêts humides restantes en Éthiopie. C’est aussi l’une des rares régions du pays où 47 % de la superficie totale est couverte de forêt.

C’est là que naissent nombre de rivières, grandes et petites, qui coulent dans des directions différentes. On estime que toute manipulation perturbant cet écosystème entrainerait une grave perturbation du fonctionnement normal de l’habitat naturel de la zone et de tous ses environs.
Cette forêt représente une grande richesse en termes de biodiversité.
Grâce à la promotion de pratiques agroécologiques, la forêt sera préservée et les moyens de subsistance des communautés améliorés.

Les principaux objectifs, très largement développés dans la présentation du projet, sont :
le renforcement des capacités des acteurs locaux en vue de la conservation durable de la réserve, la conservation de sa biodiversité, l’amélioration des pratiques agroécologiques, l’amélioration des moyens de subsistance des membres défavorisés de la communauté, y compris des groupes minoritaires et l’amélioration de l’environnement d’apprentissage et de l’éducation des enfants.

Le projet touche directement les exploitations agricoles familiales, les membres de communautés défavorisées (en particuliers les jeunes, les femmes et différents groupes minoritaires), les écoliers, les administrations locales chargées de la conservation de la forêt, du développement du secteur agricole et de la création d’emplois, ainsi que différentes organisations communautaires telles que les associations de gestion forestière participative et les associations de chefs de villages dans la zone.

Quant aux moyens et résultats attendus, il est conseillé d’en prendre connaissance dans la présentation du projet, particulièrement exhaustive.
SOS Faim précise cependant « pour ce qui est de la méthode, il n’y a pas de boîte à outils standard de l’accompagnement dans la mesure où l’on est plus dans une approche par les processus que dans une approche planifiée. SOS Faim, aux côtés de ses partenaires, est dans une posture de recherche (« on cherche ensemble ») et d’apprentissage mutuel. Cela n’en exige pas moins des compétences et une méthodologie marquée par la souplesse et la construction d’outils adaptés à chaque situation ».

Le budget du projet est de € 575.000 sur la période de 5 ans, cofinancé à 88,7 % par le M.A.E.E. du Luxembourg.

L’association sollicite une intervention de € 13.000 par an durant 5 ans soit 65.000 (11,30% du coût total).


Evolution du projet
Le projet est en cours depuis juin 2024 et il devrait se terminer en mai 2029.