Éducation technique et formation professionnelle de personnes précarisées issues de l’économie informelle et création d’activités génératrices de revenus.
L’association Terre des Hommes Luxembourg (TdHL) existe depuis 1966 et a reçu l’agrément d’ONG de Développement du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes (M.A.E.E.) en 2010.
Elle est une des onze organisations indépendantes affiliées à la Fédération Internationale Terres des Hommes.
Sa vocation, basée sur le bénévolat, est de contribuer à l’amélioration du sort de l’enfance en situation de précarité.
Elle soutient des projets de développement durable avec des partenaires locaux, principalement en Amérique Latine.
Ce projet fait suite aux deux premières étapes d’un projet d’un bilan très positif, étalé sur 5 ans cofinancés par le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes du Luxembourg (MAEE), en faveur de populations particulèremet vulnérables au Nicaragua (voir en annexes le rapport détaillé au 31/08/2023 du MAEE).
De fait, sur la période, le partenaire local FODI (Fondation pour la Formation et le Développement Intégral) encadré et soutenu par TdH, spécialisé dans la conception de formations professionnelles et techniques de courte durée basées essentiellement sur la pratique, a dispensé environ 190 formations adaptées aux adultes ayant quitté́ l’école trop tôt.
Près de 3.800 travailleurs (majoritairement féminines) de l’économie informelle répartis dans tout le Nicaragua, y compris dans des zones très reculées de la Côte Atlantique des Caraïbes, ont bénéficié de formations répondant à leurs souhaits et dispensées à des horaires flexibles.
En outre, au cours des deux dernières années, 80 personnes particulièrement vulnérables ont reçu un appui personnalisé, matériel et humain, afin de développer leur microentreprise dans différents secteurs de l’économie (commerce, service, gastronomie, agriculture, sylviculture…).
Cette nouvelle phase, s’appuyant sur les mêmes techniques d’apprentissage et d’encadrement, s’étalant d’octobre 2023 à fin 2026, compte 25 cycles de formation par an, chacune d’une vingtaine de participants.
Le projet vise 1.200 personnes sur 3 ans, sachant que certaines pourront bénéficier de plusieurs formations différentes.
La population cible et les buts sont identiques : des travailleuses et travailleurs de l’économie informelle afin de renforcer leurs capacités techniques et entrepreneuriales pour augmenter les opportunités de générer des revenus, des jeunes femmes et hommes ayant fini des études supérieures sans réels débouchés, des mères célibataires n’ayant jamais exercé d’activité professionnelle – pour la plupart et se retrouvant seules parce que leur compagnon a émigré – et incapables de suivre une formation classique en raison de leurs occupations familiales et du manque de ressources économiques, et des personnes ayant passé l’âge de suivre une formation classique, sans ressource mais qui ont la capacité d’apprendre et de se lancer dans une activité génératrice de revenus.
Enfin, des personnes en situation d’extrême pauvreté, ne sachant pas forcément lire et écrire, mais qui, encadrées par l’équipe d’éducateurs et de psychologues de l’Association Inhijambia, l’autre partenaire de TdHL, sont également prises en compte.
Les objectifs principaux et secondaires de TdH sont amplement repris dans le détail de la présentation du projet.
Le coût global du projet sur la période est de € 580.216, cofinancé par le MAEE à hauteur de 60% (au lieu de 80% précédemment).
Le partenaire local doit apporter la somme de € 58.021 au projet.
L’association sollicite une intervention dans son apport sur fonds propres de € 174.065 d’autant que celui du partenaire local est assez hypothétique étant donné la situation économique du pays.