Renforcement des droits des enfants et des jeunes, amélioration de leur éducation et de la sécurité alimentaire globale dans 5 villages.

Aide à l’Enfance de l’Inde et du Népal (AEIN) est une association sans but lucratif gérée par quatre salariés et une quinzaine de bénévoles actifs dans plusieurs groupes de travail (projets, sensibilisation, communication, finances et stratégie) et au conseil d’administration.
Depuis 1967, AEIN est active en Inde, et depuis les années 1990 elle a progressivement élargi ses interventions au Népal pour en faire son principal pays cible depuis 2021.
AEIN est agréée par le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes (M.A.E.E.) luxembourgeois depuis 1986. À partir de 2005, son appui financier se fait par le biais d’accords-cadres renouvelés tous les 3 à 5 ans, les activités d’AEIN étant ainsi co-financées au Népal à hauteur de 80% et en Inde à hauteur de 60% (sauf certains secteurs).

Depuis mars 2019, le Ministère luxembourgeois de l’Environnement, du Climat et du Développement Durable (MECDD) soutient également ses activités climat qui sont co-financées à hauteur de 90% par le Fonds climat et énergie.

Actuellement, les activités soutenues par AEIN au Népal et en Inde portent sur un budget annuel de près de 1,4 million d’euros. En outre, elle mène au Luxembourg diverses activités d’éducation au développement.

Le projet présenté, Bihani, fait partie d’un projet régional qui se concentrera sur la protection des enfants et des jeunes, la lutte contre les inégalités et les violences fondées sur le genre, l’accès à une éducation de qualité et aux droits écologiques, et sur la santé et la sécurité alimentaire des enfants et de leurs familles.

Ce nouveau projet (janvier 2024-décembre 2026) sera mis en œuvre par le partenaire local SOSEC Népal dans 5 villages des municipalités de Chandannath (Jumla) et de Birendranagar (Surket) en provine de Karnail, une région des plus reculées et des moins développées du Népal.
La majorité des villages n’ont pas accès l’éducation et aux soins de santé de qualité, à l’eau potable, aux moyens de transport public pas plus qu’aux services gouvernementaux. Les villageois n’ont de la nourriture que pendant 3 à 6 mois dans l’année. Le changement climatique augmente encore le risque d’insécurité alimentaire.

Les mariages précoces, le travail des enfants, et la traite d’êtres humains sont d’autres problèmes dans ces régions. Les couches de la population les plus touchées par cette situation sont les femmes.
Un autre groupe discriminé est celui des autochtones et des dalits (autrefois appelés « intouchables ») vivant dans ces villages.

L’objectif global du projet est de garantir les droits des enfants et des jeunes dans la zone cible en créant un mouvement dirigé par les communautés pour résoudre les problèmes liés aux droits des enfants et des jeunes.
Les actions détaillées sont largement décrites dans la présentation du projet.

Les bénéficiaires directs du projet sont de l’ordre de 6.030 personnes : 1.830 enfants (dont 1.814 élèves et 16 enfants avec un handicap), et 4.200 hommes, femmes et jeunes. Environ 10.000 personnes vont bénéficier indirectement du projet.

Le coût global du projet est de € 238.880 sur la durée (3 ans) couvert à 80% par le M.A.E.E. luxembourgeois.
L’association sollicite une aide de € 39.000 pour mener à bien ce projet.