Électrification d’une minoterie et construction de toilettes séparées pour les garçons et professeurs de l’école COLOMA.
L’association des Sœurs de Marie et Joseph a été fondée en Belgique en 1817. La Congrégation s’est établie en Angleterre, aux États-Unis, en Irlande et, depuis 1937, en Afrique avec comme mission l’éducation et la formation des plus démunis et les soins de santé.
En 2009, l’école primaire privée, mixte et non confessionnelle COLOMA est fondée en Ouganda et y accueille 58 premiers élèves orphelins ou issus de foyers vulnérables.
Le site s’est depuis considérablement développé : de nouvelles classes, un internat (filles et quelques garçons, séparés), des locaux sanitaires, un bâtiment administratif et des chambres pour les enseignants ont été construits en fonction des contributions de la Congrégation (celle établie aux UK) et des rentrées des donateurs privés (voir projets 76, 84,107 et 149). Tous ces travaux ont été orchestrés dans les délais et les budgets prévus par Sœur Mona Maher, l’Économe et responsable des projets.
Le nombre d’enfants inscrits s’élève aujourd’hui à 352. Après le cycle primaire de 7 ans, les enfants, certificat en mains, entrent dans l’enseignement public ougandais où seuls deux échecs ont été constatés. Au sein de l’école, il existe aussi une section pour adultes qui sont formés à l’artisanat et à la couture ainsi qu’aux cultures (fruits, légumes, légumineuses, maïs, mil) dans la ferme modèle qui contribue à l’alimentation des enfants.
Des investissements ont été faits pour réduire les coûts de fonctionnement : récupération des eaux de pluie, panneaux photovoltaïques.
La capacité d’accueil des classes avoisine 600 enfants, de quoi couvrir une part importante des besoins locaux, mais le nombre de logements pour garçons disponibles est encore actuellement insuffisant. Une fois la pandémie maîtrisée, l’ambition est d’accueillir chaque année 50 enfants de plus, ce qui nécessitera plus de disponibilités financières car les familles ne peuvent généralement que très peu participer aux frais de scolarité, de nourriture et d’hébergement.
L’école, bien que reconnue, n’est pas subsidiée par les pouvoirs publics. L’implication financière des parents se développe mais, les revenus étant modestes, l’équilibre n’est pas atteint.
La Congrégation anglaise ne peut intervenir davantage, elle subsidie déjà dans de grandes proportions les frais fixes de l’école en augmentation à mesure de l’expansion du nombre d’enfants. De nombreux orphelins restent entièrement à charge. La Congrégation fait appel, avec un certain succès, au parrainage, mais l’école est bien consciente de devoir diminuer sa dépendance aux dons privés.
Diverses activités génératrices de revenus ont été mises en place dont récemment une minoterie : une usine de préparation des farines de céréales – maïs et mil – destinées à l’alimentation des enfants ainsi qu’aux commerces de détail. Cette minoterie est équipée d’unités de fraisage, d’un broyeur et d’une machine à décortiquer les arachides qui doivent être alimentés en électricité.
Le but de ce projet est de financer la fourniture et l’installation d’un transformateur de 200kVA, le raccordement au réseau national de distribution et le circuit électrique vers les machines.
L’association souhaite également terminer les installations sanitaires des garçons en séparant dans des locaux différents celles des enfants et des professeurs.
Le budget total du projet est de € 23.113 (voir détail en annexes) sur lequel l’association sollicite une allocation de € 20.734.