Poursuite des travaux d’aménagement d’un nouveau Centre de Jour et d’Accueil pour femmes en détresse.
En 2012, une initiative privée citoyenne bruxelloise met bénévolement en place des récoltes, tris et distributions gratuites de vêtements aux personnes en situation précaire, sans-abri, mal logées, émanant de structures d’accueil ou d’abris hivernaux.
L’ampleur prise par cette action impose la création d’une structure juridique, et l’asbl Solidarité Grands Froids voit le jour en août 2014. Elle bénéficie de la mise à disposition gratuite d’un dépôt par une société du secteur du bâtiment connue.
En 2017, un vaste entrepôt désaffecté de 1.250 m2 sur 3 niveaux est loué au Fonds du Logement pour une somme modique. Trois vestiaires distincts sont créés, celui pour femmes, pour hommes et pour enfants.
Une année plus tard, un dispensaire de premiers soins est proposé chaque semaine, le relais est assuré avec les hôpitaux bruxellois.
Un camion vestiaire-mobile va plusieurs fois par semaine à la rencontre de personnes sans-abri qui n’ont pas accès aux installations, il propose également, en fonction des dons reçus, des repas chauds et des kits d’hygiène.
Afin de consolider ses activités, l’association propose au Fonds du Logement un bail emphytéotique d’une durée de 50 ans. Le compromis, signé en novembre 2019, est en phase de finalisation auprès des Services de l’Urbanisme.
Aujourd’hui, l’association a la volonté, à côté de ses activités actuelles, d’ouvrir un Centre de jour pour femmes, uniquement et sans leurs enfants, et dans un second temps un Centre d’Accueil d’urgence de 30 lits, vu le manque de places d’hébergement de femmes en détresse.
Les différentes activités seront accompagnées de l’encadrement prévu par les législations dans les matières concernées et les besoins du secteur.
Les autorités de tutelle apprécient et soutiendront le projet.
Les premiers travaux de transformation de l’ensemble de l’immeuble ont été mis en œuvre : chauffage, électricité, sols, accès aux étages, certains plafonds et autres travaux essentiels, des dépenses de plus de € 200.000, plus de 50% de l’ensemble du budget (€ 400.000), ceci grâce à des dons privés.
Le solde du budget devait être couvert par des aides publiques. Or cette promesse a été remise en question après le changement de majorité du gouvernement actuel. Les responsables des Affaires Sociales ont bien proposé une aide symbolique mais assortie d’une série de contraintes (concertation sur toutes les décisions organisationnelles du projet, siège au Conseil d’Administration) telles que l’association a choisi de poursuivre son chemin seule, quitte à réaliser ses objectifs en phases, selon les futures rentrées de fonds.
Elle est à la recherche d’une somme de € 200.000.
Le budget des travaux à réaliser est détaillé par phases prioritaires.