De la nourriture pour 235 familles dans une coopérative de café au Nicaragua.
Fairtrade Lëtzebuerg est une association fondée en 1992, engagée dans le commerce équitable entre les producteurs du Sud du Globe et les consommateurs au Luxembourg. Elle est reconnue par le Ministère des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg (MAEE). Le travail de l’ONG est axé sur l’éducation à la citoyenneté et le plaidoyer sur le commerce équitable auprès des instances politiques nationales et européennes.
Présent auprès des consommateurs de 140 pays dans le monde, le mouvement Fairtrade permet à 1,66 million de petits producteurs et travailleurs de 73 pays réunis dans 1 599 organisations locales, de vivre dignement de leur travail. Grâce à la représentation démocratique de leurs intérêts, aux conditions commerciales plus justes, aux soutiens financiers, au meilleur accès aux marchés et aux offres de formation, ils peuvent améliorer leur existence et celle de leur communauté de manière durable.
La coopérative UCA SOPPEXCCA au Nicaragua emploie des femmes dans son usine de séchage de café. Ces femmes sont entièrement dépendantes de leur revenu pour acheter de quoi nourrir leur famille.
À la baisse des prix internationaux du café (près de 50% sur les 5 dernières années), s’ajoute la crise économique liée à la pandémie du Covid-19, dans un contexte de crise socio-politique déjà existante. Plus de 110.000 Nicaraguayens ont choisi l’exil ces derniers mois, principalement vers le Costa-Rica voisin. On estime la diaspora à plus de 30% de sa population. En septembre 2018, le gouvernement avait fermé le bureau de représentation des droits de l’homme de l’O.N.U.
La vulnérabilité des petits producteurs et des employés qui perdent leur emploi met en péril leur sécurité alimentaire.
La coopérative a entrepris une action concertée avec l’association Fairtrade Lëtzebuerg pour aider les familles les plus fragilisées par la situation.
La première s’engage, dans le temps, à mettre à la disposition de 235 familles très fragilisées des terres destinées à cultiver en commun des haricots et du maïs, au total une superficie de 21 hectares.
De même, 6 jardins communautaires seront créés par les femmes dans le but d’améliorer le régime alimentaire traditionnel par des produits frais.
La seconde s’engage à récolter des fonds pour l’achat des semences pour les zones des céréales de base (à mettre en terre dès ce mois de juin afin de les récolter en septembre et octobre), et pour les jardins familiaux, des semences (salade, choux, oignon, céleri, concombre, carottes, pois) des plants d’arbres fruitiers (orange, citron, mangue, poire, pêche), et des outils et intrants organiques nécessaires.
Un budget est également nécessaire pour confectionner des colis alimentaires pour chaque famille (riz, sucre, huile, pâtes, savon).
La coopérative se charge de l’assistance technique et de la coordination des activités afin de pérenniser ce projet.
Le total de l’apport nécessaire est de € 10.700 auquel participe l’association à hauteur de € 3.000.
La demande de financement s’élève à € 7.700.