ECMO – Oxygénation par membrane extracorporelle

Cette association a pour but de promouvoir les soins intensifs et la médecine d’urgence pédiatrique. Créée en 1993, elle s’est assignée comme objectifs de soutenir les familles, d’encourager les efforts d’humanisation des structures d’accueil et de soins intensifs, d’organiser des cours de formation aux équipes de soins. Elle est reconnue dans le monde médical et associatif.
Ce projet concerne des enfants en arrêt cardiorespiratoire qui ne répondent pas immédiatement aux traitements classiques. Il convient alors d’agir dans les minutes qui suivent et d’utiliser une thérapie expérimentale (dans le sens où elle n’est pas encore approuvée en Belgique par l’INAMI, car des milliers de cas ont été traités avec succès aux Etats-Unis depuis 1975) nécessitant une infrastructure lourde et un personnel très qualifié.
L’ECMO est une technique de remplacement artificiel d’une partie de la fonction cardiaque et/ou pulmonaire. Les organes sont mis au repos le temps nécessaire (de quelques heures à plusieurs semaines) à la guérison de la maladie sous-jacente. Les médecins y ont recours lorsque la survie de l’enfant est très compromise (mortalité évaluée à 80%), malgré l’utilisation des médicaments et des techniques classiques de réanimation.
L’association dispose d’un tel équipement depuis 2006, dans l’institution hospitalière publique où elle opère (Hôpital  Universitaire des Enfants Reine Fabiola à Bruxelles), ce qui lui a permit de sauver 300 enfants. Cependant, il lui faudrait un matériel plus performant et surtout plus mobile afin de pouvoir intervenir dans les diverses unités de soins extrêmement rapidement et ne plus devoir faire appel à du personnel très spécialisé, venant parfois de l’extérieur. Il faut aussi pouvoir rapatrier les malades vers l’unité de soins appropriée sans danger, donc sans débrancher le système.Les tests internes ayant été effectués avec succès, l’association attend l’homologation de l’installation
Le projet concerne l’achat de deux machines bien spécifiques qui pourront être branchées par les équipes de soins internes sur le corps du patient (enfant de < de 5kgs).
Le budget est de € 180.000 que l’association ne possède pas malgré les nombreuses activités qu’elle déploie pour récolter des fonds qui sont utilisés à ses autres projets, bien moins ambitieux mais tout aussi importants.
Opérant dans un Centre Hospitalier Public, la « clientèle » est majoritairement issue de milieux défavorisés (belges et étrangers).
Une allocation de € 180.000 est accordée au projet.