Bobo Dioulasso
Les Universités de Liège et de Bobo Dioulasso ont mis au point un processus de croissance d’un poisson indigène, dont la prolifération dans les nombreux étangs de la région burkinabé permettrait de créer une nouvelle filière d’apport de protéines, qui manque cruellement à la population.
Le projet global consiste à répliquer au Burkina Faso l’installation pilote élaborée en Belgique par la Commission Universitaire pour le Développement de l’Université de Liège. Ce procédé permettrait de produire chaque mois 10.000 alevins. Le cycle complet d’élevage est maîtrisé par les intervenants : l’unité existante produit chaque année en circuit fermé quatre tonnes de poissons. Quinze étangs d’élevage seront adaptés selon son modèle.
Les pisciculteurs locaux ont les capacités pour appliquer les nouvelles techniques. Les ressources alimentaires des alevins sont assurées dans la région. L’Université se charge de la formation et du suivi du projet.
Le but est de permettre le développement de ce type d’aquaculture, adapté aux différentes régions du pays et à ses 2.100 plans d’eau exploitables, afin de rapprocher la production actuelle de poissons de 9.000 tonnes aux besoins de la population estimés à 40.000 tonnes/an.
L’association qui introduit la demande a déjà bénéficié d’allocations (voir les projets n°32, 36 et 56). Elle est partenaire du projet et s’est engagée à installer un système de production d’énergie photovoltaïque en vue d’assurer l’alimentation en eau des bassins d’élevage et son oxygénation. Elle prend en charge les frais d’étude et l’installation sur place des divers composants, tandis que l’entretien sera assuré par l’université locale.
Elle sollicite une intervention de € 45.000 pour l’acquisition du matériel et son transport. L’allocation de € 45.000 est accordée.